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mercredi 8 septembre 2010

Un mariage bien malheureux


Marguerite Perréal, fille de la sage-femme de Pougny (Ain), village voisin de Collonges, se marie le 8 avril 1771 avec un jeune voisin de 25 ans, Charles Roset. Las, celui-ci meurt en décembre de la même année, dans la nuit du Nouvel An, 8 mois après leur mariage. Il ne connaitra pas son petit garçon, conçu un peu avant leur union, François, né le 5 janvier 1772, 5 jours après la mort de son père.
On imagine la détresse de Marguerite lorsqu’elle doit accoucher, son mari à peine enterré. Elle  se retrouve seule pour élever son fils. Au moins celui-ci est-il une consolation, une raison de vivre et de ne pas se laisser aller au désespoir. Mais François meurt à 3 mois, le 18 mars 1772, comme de nombreux nouveaux-nés à l'époque.
La vie ne reprend qu’un an plus tard, avec son remariage avec un autre jeune homme de 25 ans. Jean Louis Penay, le 10 mai 1773. Elle l’a trouvé à 2 heures de marche de chez elle, à Logras, sur la route de Genève. Lui aussi est seul : il a perdu ses père et mère. Pour lui, aussi, c’est sans doute, un événement important.
Ce nouveau mariage fut-il plus heureux ? Je ne le sais pas encore. A suivre ?

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