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vendredi 2 septembre 2011

Invasion au col de Crous. 2ème partie, le col est occupé.

Après avoir bivouaqué vers 1850 m, et paressé dans mon sac de couchage en lisant Jonathan Coe dans l'attente du soleil, je suis arrivé au col de Crous, terme de ma ballade commencée dans ma chronique précédente.

Je ne suis pas seul, le col est occupé !



J'avais perçu comme un ronronnement dans les derniers 200 m de montée. Les hommes de Force 06 étaient en train de manier une petite pelleteuse. Pas étonnant que je n'ai pas vu grand monde dans la montée, si ce n'est ce chamois que j'avais dérangé en repartant de mon bivouac. Une fois de plus, les hommes viennent troubler la paix de la montagne avec leurs engins. Cette fois-ci, ce n'est pas pour faire la guerre, interdire le franchissement du col, comme en 39-40, mais pour faciliter la marche de paisibles promeneurs comme moi. Que la vie est devenue douce maintenant ! Le col est redevenu un lieu de communication, un passage attendu par le marcheur fatigué et non l'endroit dangereux d'où peut surgir l’ennemi.



Les gardes forestiers de Force 06 sont deux. Ils travaillent depuis 1 mois sur ce chantier, bien loin de Péone. L'un d'entre eux a laissé sa moto sur le chemin, aussi près qu'il a pu avant son effondrement. Il doit donc redescendre parfois à Péone et Guillaumes où Force 06 est basé. Aujourd'hui, ils ont terminé et vont redescendre dans la vallée. Une autre équipe doit monter dans 3 jours, pour la même durée. Ils devront s'attaquer à la partie la plus difficile, celle que j'ai eu de la peine à franchir, car le chemin a totalement disparu sous les éboulis. L'année prochaine, le chemin muletier permettra, comme hier, de relier Péone à Roya sans difficultés.

Les garde-forestiers disposent de 2 machines, une pelleteuse et une chenillette
qui sont tombés du ciel par hélicoptère.

Au moment de la pause, à la recherche du loup, entrevu, peut-être, la veille.

 Leur vie ne doit pas être très différente de celle des soldats qui campaient ici dans les années 30 pour construire ce petit bout de la ligne Maginot, ni de celle des soldats sur le pied de guerre qui étaient chargés, depuis août 1939,  de défendre le col contre des Italiens qui n'entrèrent finalement en guerre que le 10 juin 1940.

Comme ils me le dirent, ils ignorent précisément l'origine et le fonctionnement de ces installations militaires. Curieux, ils ont même fait des recherches sur Internet (quand ils sont dans la vallée) ; sans succès. Je leur apprends le peu que je sais en leur répétant ce que vous savez déjà : c'est là que se trouvait le commandement du sous-secteur Mounier (du nom de la montagne de 2800m qui domine le col) tenu par le 74ème Bataillon alpin de forteresse (74ème BAF). Le lieutenant Delamare dispose pour interdire le passage depuis la Tinée vers Péone, la vallée du Var et la route vers le Queyras et Briançon, d'une section à Roya (commandée en 1939 par le sous-lieutenant Henri Dufour, mon oncle), du PO (petit ouvrage) du col de Crous, où nous sommes maintenant, du Point de résistance du col de Crousette (commandé par Henri Dufour à partir de mai 1940).

Le lieutenant Delamare (à droite), à côté de Henri Dufour et de sa soeur Marguerite
photographié au printemps 1940 depuis le 1er étage de la mairie de Péone, 

Son collègue le lieutenant Prudhomme commande le sous-secteur Gravières  au PO du col de la Valette, où je suis monté quelques jours plus tard, ainsi que l'avant poste d'Isola qui sera le seul a combattre directement les Italiens. Tout ce petit monde, qui constitue  la 3ème compagnie du 74ème BAF, est relié par téléphone car le relief tourmenté interdit le vis à vis malgré des distances assez courtes.

A Roya, il ne subsiste pas de vestiges de cette occupation militaire car il n'y en a jamais eu, la troupe étant logée chez l’habitant qui ne dédaignait pas cette source de revenu supplémentaire. Au col de Crousette, je n'ai trouvé que des plateformes maçonnées sur un mètre de hauteur qui devaient recevoir essentiellement des mortiers puisqu'elles sont situées sous la ligne de crête. 

Au col de la Valette, aucun des éléments du dispositif de fortification prévu n'a été terminé. En revanche, on perçoit très nettement les traces d'un campement important destiné à abriter au moins une section, à 2100m d'altitude, ainsi que les abris de surveillance au sommet du mont Gravières où des guetteurs attendaient l'arrivée des Italiens par le vallon de Castiglione, seul accès commode pour eux.

Le col de La Valette et, derrière, le mont Gravières

Les installations du col de Crous n'ont été réalisées que très partiellement : sur les 4 blockhaus prévus, un seul fut terminé et équipé (le bloc 4). Un deuxième, le bloc 3, un peu plus haut, fut réalisé mais non équipé. Les 2 autres n'ont pas dépassé le stade de la plateforme initiale.

Le bloc 4 en bas, au dessus le bloc 3 qui émerge à peine du sol, puis la "piscine".
Roya est à gauche, Péone à droite.

Ce qu'auraient vu les Italiens s'ils étaient parvenus jusque là.

L'ensemble inachevé constitue ce que les militaires appelaient dans le jargon de la ligne Maginot, un PO, par opposition aux GO (grands ouvrages). Les GO sont des fortifications d'artillerie. Ils abritent les canons et les mortiers de gros calibre. Sur la Tinée, 2 GO sont réalisés, celui de Restefond et surtout celui de Rimplas qui interviendra de manière décisive lors de la tentative d'invasion des Italiens dans le secteur de Henri Dufour. En revanche, les PO sont des ouvrages d'infanterie, abritant des armes de calibre inférieur à 50mm, c'est à dire des mitrailleuses et des canons anti-chars. Dans ce secteur du front, pas besoin de canons anti-char : aucun char ne pourrait emprunter les étroits sentiers de montagne.

Le blockhaus 4 du col de Crous dispose de 2 créneaux, l'un permettant le tir au nord d'où l'ennemi pouvait arriver depuis Roya, l'autre au nord ouest pour le tir de flanquement afin d'empêcher le déploiement des troupes ennemies. Chaque créneau abritait 2 mitrailleuses jumelées, sans doute des mitrailleuses Hotchkiss de 8 mm d'une portée utile de plus d'un kilomètre. Elles couvraient ainsi tout l'espace visible. Henri Dufour a dû faire remarquer que le fabricant des mitrailleuses étaient le même que celui de la berline familiale avec laquelle sa famille est venue le voir au moins 2 fois en 39-40. Les mitrailleuses sont jumelées pour permettre le tir continu, l'une se refroidissant pendant que l'autre fonctionne.

Le béton commence à souffrir des 2200 m d'altitude.
Les créneaux sont protégés par une sorte de visière en béton, peu fréquente.





Le créneau a conservé sa trémie métallique qui le protégeait des coups directs.
Si je me souviens bien de ce beau livre de Julien Gracq sur la drôle de guerre, "Un balcon en forêt" ,
les servants du bloc attendent en vain l'arrivée de ces fameuses trémies 
et le 1er char allemand qu'ils voient les tuent tous, sans qu'eux ne tirent un seul coup de canon.

Mitrailleuses jumelées à poste (http://maginotboss.skyrock.com)
Après l'armistice, les soldats les avaient démontées et enlevées, 
sans connaître les termes de l'accord d'armistice.
Puis, contrordre, il fallut les remonter depuis Péone.
On imagine la colère des servants, obligés d'en baver pour  remonter des armes que l'on abandonnait, sans combat,aux Italiens.


La mitrailleuse Hotchkiss, ici sur un trépied, telle que l’utilisaient les sections de mitrailleuses.
Une section de mitrailleuses de ce type se tenait au col de Crous, en sus de celles du bloc 4.

L'accès contrôlé par  le bloc 4. Tout au fond, la frontière italienne.

Le mont Las Donnas, 2472m, qui domine Auron. Des abris militaires y subsistent.

La vue de l'autre côté, vers Péone que je devine tout au fond de la vallée du Tuébi, car je connais un peu maintenant la région.
Au dessus du bloc 4, le bloc 3, à ras du sol, qui devait être couronné par une cloche GFM en métal, servant à la fois de poste d'observation et de défense des abords du bloc 4 avec un fusil-mitrailleur.

Le bloc 3.

On accédait à la cloche (non installée) par une échelle et un long boyau.
La cloche aurait dû être à demi encastrée dans le béton du côté de la montagne.

Une cloche GFM, avec, à gauche, un fusil-mitrailleur et, à droite, un bloc jumelles.

Au dessus encore, une sorte de grande piscine dont je n'ai pas réussi à identifier la fonction.
Abri  non terminé ?



Derrière la crête, hors de la vue des attaquants, un abri effondré, tel un squelette de dinosaure.  

L'abri en tôle métro, juste derrière la crête à côté de la plateforme d'un bloc non construit.

Plus bas, côté Péone, nombreuses traces de constructions militaires aux formes bizarres.

Enfin, 200m  en dessous, dominé par la Peïra Grossa, un abri bien conservé et plusieurs restes de constructions. C'est là que logèrent les différentes troupes du MOM (main d'oeuvre militaire) qui bâtirent entre 1931 et 1936, l'ensemble des constructions et des chemins.

 La "Peïra Grossa", dont il est difficile de rendre en photo la masse énorme.
Tout en bas, à gauche, le long cylindre de l'abri occupé par Force 06




 En montant, j'avais pris  pour une sorte de citerne cette longue construction en demi arc de cercle, aperçue de loin. En fait, c'est un abri en "tôle métro", recouvert de maçonnerie pour l'étanchéité, comme me l'apprirent mes 2 gardes forestiers. Ils y vivent depuis un mois, avec tentes, tables et chaises.  A cause de l'humidité, ils ont, semble-t-il, plus froid que moi qui bivouaque à la belle étoile. L'abri, utilisé régulièrement par Force 06, est en train de se fissurer. L'un et l'autre déplorent que l'on n'entretienne pas ce patrimoine militaire, non seulement pour leur confort, mais surtout pour la conservation de la mémoire de cette époque pas si lointaine et pourtant devenue bien étrange. 



On aperçoit les tôles métro masquées, vues de l'extérieur, par la maçonnerie qui les recouvre.

A côté, les écussons en pierre des troupes du MOM, dont le Régiment de tirailleurs algériens qui perdit un de ses hommes en août 1934, comme le rappelle une stèle au sommet du col. Sans doute, le seul mort militaire du col de Crous.

Derrière le monument aux constructeurs du MOM, un réservoir d'eau apporté en hélicoptère !

L'écusson du 74ème BAF auquel appartenait mon oncle 


... et celui du 27ème RTA du soldat Halfaoui, dont la stèle est érigée au col.



Cet abri servait à entreposer les munitions pendant la mauvaise saison (entre octobre 39 et mai 40). Les installations étaient en effet abandonnées en hiver et les créneaux étaient maçonnés pour empêcher l'entrée de la neige.

Les abris en tôle métro ne datent pas de la dernière guerre mais de la Grande Guerre. Il semble qu'il s'agisse d'une invention allemande, reprise par tous les belligérants. Leur nom français s'explique, sans doute, par l'aspect d'un tunnel de métro que leur donnent les tôles cintrées. Ils sont faciles à mettre en oeuvre. Il suffit de boulonner entre eux les arceaux posés sur un soubassement en pierre. Les 2 côté sont ensuite fermés par un mur percé d'une porte et d'une fenêtre. A l'intérieur, il y avait des crochets sans doute pour accrocher les sacs.



Un abri au Col de La Valette. Il n'est pas maçonné sur le dessus et un côté s'est effondré.

Je n'avais jamais fait attention à ces abris de tôle mais, depuis cette enquête sur la guerre de mon oncle, j'en vois partout ! Les bergers en ont récupéré les tôles et ont même, je pense, déplacé des abris entiers pour les utiliser comme entrepôts.

La bergerie des Portes de Longon, entre Vignols et le col de La Valette.

Abri de berger au pied du mont Férant, entre les cols de Crous et de Crousette.

Le col de La Valette offre toute une collection de ces abris, bien alignés comme dans un camp romain. Curieusement, à une exception près, ils ne sont pas fermés et les tôles sont simplement posées sur le sol. Les murs ont-ils disparu ? Cela semble peu vraisemblable car le site paraît quasiment intact avec ses cercles de pierre pour les tentes marabout et ses canaux de drainage encore bien visibles. On a plutôt l'impression que l'installation a été interrompue par la brièveté de la guerre.

Les abris du col de la Vallette. Au fond, le Mounier.
Le col de Crousette se situe entre le Mounier et la montagne à gauche de son sommet.
Le col de Crous est encore plus loin. 

Le plan est aussi impeccable que celui d'un camp romain.
Le même souci de l’ordonnancement m'a frappé au sommet du mont Gravières.
Le lieutenant Prudhomme aimait l'ordre militaire.
Il est étonnant de constater que les cercles de pierre sont impeccables, plus de 70 ans après.

On remarquera notamment les canaux de drainage de part et d'autre des abris et des tentes.


Cette autre vue d'ensemble permet de situer le camp, à gauche, et les installations militaires à droite dont on perçoit les fouilles.

La tente marabout est utilisée bien avant la guerre de 14-18 (collection personnelle)

Dans cette mauvaise image dont j'ai perdu l'origine, des abris en tôle métro côtoient les tentes.

En ce qui concerne les installations militaires, je suis perplexe. Seul un poste de guet est encore visible tout en haut du col. La montagne est toute creusée de galeries mais on ne voit aucun créneau de tir. Pourtant, d'après le journal des  marches et opérations (JMO) du bataillon, il y avait à Valette un équipage d'ouvrage, ce qui suppose des fortifications opérationnelles.

Le poste d'observation au sommet du col.

Ce que voyait le guetteur. Isola est au fond de la vallée, un peu à droite.
Un bon chemin muletier permettait aux troupes d'arriver rapidement sur la Tinée,
ce qui explique, sans doute, l'importance du camp.

L'entrée du blockhaus, juste au dessous du poste de guet, mais côté ouest du col.

L'entrée obstruée.

Côté est, nettement plus bas que l'entrée ouest, une dalle qui ferme en partie un puits profond,
sans doute celui d'une cloche.

Près de l'entrée et d'un abreuvoir pour les mulets, cet affût (pour un gros mortier ?).
Un 2ème est à côté.

Tout ceci me laisse perplexe, car je ne suis pas expert en ces domaines, mais peut-être qu'un spécialiste saura qu'en penser.

En revanche, les installations d'observation du mont Gravières, au dessus du camp, qui permettaient de surveiller le vallon de Castiglione d'où les troupes italiennes pouvaient arriver par le col de la Lombarde après s'être regroupées à hauteur d'Isola 2000 (c'est effectivement ce qu'elles firent en juin 40) ont été réalisées.

Le mont Gravières, vu depuis le col de La Valette.

Le vallon de Castiglione vu depuis le mont Gravières.
Avant 1947, la frontière passait entre la 1ère et la 2ème montagne.
L'ennemi est tout proche, alors que la frontière actuelle passe sur la ligne de crête, à l'arrière-plan.
Le site d'Isola 2000 se trouve derrière la 2ème montagne. 

On s'étonne du nombre d'abris, de postes d'observation construits sur cette crête, et surtout des longs boyaux creusés dans le sol pour accéder aux postes d'observation sans être vus. On se croirait revenu en 14-18.



Un des postes d'observation auxquels conduisent les boyaux. 
Restent des poutres brutes, faites d'un tronc de mélèze, des crochets métalliques
 et du fil de fer barbelé.

Au sommet, quelqu'un a voulu rendre hommage aux hommes du 74ème BAF
en dressant ce poteau avec les débris de leurs installations.

A mi-pente, un abri assez bien conservé permettait d'observer la Tinée en direction du nord .






Il n'est pas étonnant que l'on ait choisi ce sommet pour en faire un lieu d'observation privilégié. De là, la vue est circulaire avec, en prime, toute la chaîne du Mercantour, depuis, au nord, le col de la Bonnette qui ouvre sur le Queyras, et, au sud, le mont Vial qui ferme la plaine du Var à Nice.

Vers l'ouest :

Le hameau de Vignols se trouve dans le creux, au milieu de la photo.

Vers le sud-ouest :

La tête du Pommier, haut-lieu de la raquette en hiver, et les pistes de Roubion.

Le sud :


Dernière crête : à droite le mont Vial et ses émetteurs,
à gauche, l'observatoire de Nice.

A l'est :

L'Argentera, à gauche, sommet des Alpi Maritimi.

Du côté du lac de Vens.

Au nord-est :

La vallée de la Tinée. Dans le creux, Saint Etienne de Tinée, 
à mi-pente, à gauche, Auron.

 Saint Etienne de Tinée

Auron

Au nord :

Vers le col de la Bonnette et le Queyras.

Quand on est allongé dans l'herbe du sommet plat du mont Gravières, on ne voit que la crête des montagnes qui forment, où qu'on tourne la tête, un cercle continu de sommets dénudés dont on serait le centre. Plus rien n'existe en dessous de 2000m, plus aucune activité humaine, plus aucun bruit. Les vallées ont disparu, le plateau herbeux semble se poursuivre jusqu'au pied des pentes.

J'ai cherché à comprendre, ensuite, pourquoi cette illusion d'optique m'avait procuré une joie aussi intense, une allégresse qui me semblait dépasser le simple plaisir esthétique ressenti devant un beau paysage. Je pense avoir trouvé la raison de cet enthousiasme.

Quand j'étais en 6ème (je peux situer très précisément cette époque), j'étais un lecteur fanatique des 3 romans de Mary O'Hara que je connaissais presque par coeur à force de les lire et relire. "Mon amie Flicka" vivait dans le Wyoming, au pied des Rocheuses, et le "Fils de Flicka" gambadait dans des prairies infinies qui ondulaient jusqu"aux pentes des montagnes aperçues au loin. Je ne suis jamais allé dans le Wyoming mais peu importe. En cette journée ensoleillée de l'été finissant, j'étais couché dans "L'herbe verte du Wyoming". Que dis-je, je m'y enfonçais, enveloppé dans la douceur d'une sensation remontant de l'enfance, que je revivais avec d'autant plus d'intensité que j'en ignorai l'origine.

J'ai dû m'arracher à cette rêverie sans objet pour redescendre dans la vallée des adultes, comme si j'avais peur de ne plus vouloir bouger.

Mais, je me suis laissé entraîner sans retenue par la beauté du spectacle et la magie de la mémoire. Il est plus que temps de retourner au col de Crous car il est envahi !

4 commentaires:

  1. Bonjour,

    La "Piscine" servait essentiellement pour le chantier et les massons en particuliers, grands consommateurs d'eau. C'est généralement le premier élément réalisé, en montagne, quand un chantier de la ligne Maginot débutait. Souvent celui qui réalise laisse un "graffiti" gravé dans le ciment, dans un angle généralement, avec son nom et la date.

    Bien cordialement,

    Franck M.

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    1. Merci beaucoup pour cette information. Je ne comprenais vraiment pas la raison de cet édifice. Voici quelque chose jusque là incompréhensible qui prend sens grâce à vous.Vous me semblez bien informé sur la ligne Maginot et je serais heureux d'échanger avec vous. Cordialement.André-Michel Besse

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  2. Les deux blocs bétons supposés être un affut pour mortier sont selon toute vraisemblance les supports de la bétonneuse utilisée lors de la construction de l'ouvrage et du moteur thermique qui l'entrainait (le bloc à l'arrière plan).
    Cordialement, Pascal

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  3. Bonsoir, Pascal. Je vous remercie bien tardivement pour cette rectification. Voici comment Internet colporte des informations erronées avec des gens comme moi, aussi peu informés de ce qu'ils prétendent décrire. Merci donc.

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