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dimanche 12 février 2012

Fêtons la 101ème chronique !

Rassurez-vous, je ne vais pas, après avoir ignoré le décompte de mes chroniques, me mettre à les numéroter sans arrêt. Pour cette fois, je veux simplement indiquer qu'il s'agit de la suite de la 100ème. Après les oiseaux aquatiques, voici les habitants terrestres de ce petit coin d’Ile de France qui jouxte mon domicile et où j'aime promener mon appareil photo.

Actuellement, le soleil se lève vers 8h15. Il est possible d'en admirer les lumières sans jouer les lève-tôt.





 Je n'ai pas triché sur la couleur par une retouche numérique.
Ce reflet, si incandescent, c'est celui du soleil qui se faufile entre les arbres.

Je ne sais si cette impression s'explique par le contraste avec les couleurs froides du sol, mais la lumière d'hiver me semble toujours beaucoup plus chaude qu'à la belle saison.


Les teintes changent rapidement. Quelques secondes séparent ces 2 photos identiques.




Le contraste avec l'étang gelé en est d'autant plus marqué.



Bien sûr, dès que l'on pénètre dans les sous-bois, l'ambiance est tout autre.


C'est le domaine des lapins, en bordure des haies épaisses où ils sont prompts à se réfugier.


Ici, ce sont deux froussards qui cohabitent, une poule d'eau et un lapin.


Là, le lapin a osé s'aventurer sur une petite butte bien ensoleillée. L'immobilité lui parait un camouflage suffisant. C'est vrai qu'il n'est pas facile de le dénicher.



En levant les yeux, on a des chances d'apercevoir des écureuils. Cette fois-ci, c'est un couple qui traverse rapidement mon champ de vision. Suffisamment rapidement pour que je ne puisse immortaliser que le poursuivant.




Parmi le peuple des oiseaux, ce sont les pies qu'on remarque en premier. Ce n'est pas un sujet très exotique, je le confesse. Mais comment résister à la beauté de leur plumage quand on les voit agiter leurs ailes comme une belle un peu nerveuse balancerait son éventail.






Les petits passereaux sont naturellement très nombreux mais difficile à photographier dans leur milieu naturel. La plupart des photos magnifiques que l'on voit sur les sites spécialisés, sont prises à l'affût avec un appât. Dans la nature, ces petits oiseaux toujours inquiets font attention à ne pas quitter l'abri des arbres qui les dissimulent et surtout, gênent, par l'entrelacs de leurs branches, l'éventuelle intrusion d'un prédateur. La plupart préfèrent, de plus, vaquer à leurs occupations le plus loin possible de la terre. Aussi sont-ils toujours masqués en partie par quelques brindille.

Mésange bleue

Pinson.

Son vol désordonné, près du sol, car contrairement à ce que je viens de dire, il ne s"élève que rarement à plus de quelques mètres, permet de repérer le rouge-gorge.



Les mésanges, ce sont leurs piaillements qui trahissent leur présence. Constamment agitées, elles restent très peu de temps au même endroit. Le temps de faire le point et, hop, les voilà parties.




Mésanges bleues

Cette mésange charbonnière cherche exceptionnellement sa subsistance au sol.




Moins banals, des chardonnerets élégants (je n'en ai jamais vu sur mes mangeoires). D'abord, un individu isolé, puis toute une bande qui s'est abattue sur un arbre dans un vacarme qui m'a fait penser qu'il s'agissait d'étourneaux.





D'ailleurs, pourquoi critiquer la banalité, elle est souvent belle. Prenez le merle, on croit bien le connaitre, tout de noir vêtu avec son bec et ses pattes orangés. Mais admirez son oeil assorti à son bec et à ses pattes. Quelle élégance !



Enfin, tout ce petit peuple autochtone est souvent dérangé par les cris des perruches de la pièce d'eau  de ma résidence qui jouxte l'étang.


Le gel ne semble pas avoir changé leurs habitudes. C'est toujours la bagarre pour le logement (cf. Crise du logement chez les perruches) mais le froid n'a pas l'air de gêner ces oiseaux tropicaux.



Même la glace ne les effraie pas.




Il y a mieux encore dans la permanence. J'ai retrouvé le jeune couple dont j'avais photographié les amours (cf. Un amour de perruches). Vous trouvez peut-être que j'exagère en prétendant reconnaître un couple de perruches. En fait, je n'ai pas de mérite : c'est un couple mixte. Je ne jurerais pas que le mâle est le même. C'est pourtant vraisemblable car les perruches, comme la plupart des oiseaux, forment des couples stables et durables. En revanche, je suis certain que la femelle est la même : c'est la seule perruche jaune.  Mais il y a plus : ils occupent toujours le même logement.


Pourtant quelque chose a changé, pas du tout dans le sens qu'on imaginerait après 10 jours de gel ininterrompu. Il n'y ni hécatombe de perruches, ni départ vers des contrées moins hostiles. Elles sont définitivement acclimatées. Non, la nouveauté parait invraisemblable : les platanes séculaires de la pièce d'eau ont vu débarquer un nouvel immigré, une sorte de perroquet inconnu jusque là des hôtes de ces bois.




Un comble !


2 commentaires:

  1. Quel beau recensement animalier !!! et quelles magnifiques photos d'oiseaux .....
    Nath

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  2. Chaleureuses félicitations ; c'est vraiment superbe !...

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